Tôt, je me suis couchée et j’ai dit bonne nuit au monde
Je vois ces fleurs sitôt cueillies
Déposées sur tes entrailles incandescentes
Nos danses spasmodiques
Une porte infranchie
Seuil d’un itinéraire tentateur
Ta main qui me pousse
Ta face obscure, ton mal profond
La caresse acérée du vent
La douce brulure de ta bouche
Ton épaule découpée sur le tissu rouge
Jour, pâle reflet de la nuit
Féminine lumière.